Pour imager ses propos, Marshall Rosenberg a créé deux personnages : le chacal et la girafe.

Le chacal ne connaît pas ses besoins et parfois il hurle pour communiquer. Il tient un langage fait de critiques et d’interprétations qui créent ou amplifient le conflit.
La girafe observe sans juger, elle exprime ses sentiments sans en rendre l’autre responsable. C’est le langage du cœur (la girafe est le mammifère terrestre qui a le plus gros cœur). Derrière chaque jugement se cache un besoin. Ce langage est à l’écoute des besoins, c’est pourquoi il apaise le conflit.

Le chacal et la girafe symbolisent en quelque sorte notre fonctionnement interne et interpersonnel. Ces personnages sont là pour nous aider à prendre de la distance, souvent sur le mode du jeu et de l’humour, afin de discerner les différentes manières dont nous pouvons exprimer ce que nous traversons selon nos ressources à ce moment-là et leur impact sur nous-même et les autres.

De nombreuses illustrations de la CNV reprennent ces personnages, comme celle-ci :

ou est le problème

Texte proposé par le collectif CNV Amiens